Ligue de justice pour l'égalité des sexes

La Gender Justice League (GJL) a été créée en 2012 par un groupe de militants trans, queers et alliés de longue date qui souhaitaient renforcer la capacité de la communauté à lutter contre le cissexisme, la transphobie, la transmisogynie et les phobies homo/bi/queer auxquelles sont confrontées les personnes trans et les personnes de genre diversifié.

Le GJL s'est concentré sur l'élévation des droits civils et humains pour les personnes trans et les personnes de genre différent par le biais d'efforts de plaidoyer, de création de communautés et de développement de leadership partagé. Reconnaissant que seulement 4% des employés des principales organisations LGBTQ+ sont trans et que les personnes trans sont confrontées à un taux de chômage presque deux fois plus élevé que les personnes cisgenres, le GJL opère à partir d'un modèle de justice de genre, qui cherche à donner aux personnes trans les moyens de lutter contre l'oppression structurelle, la discrimination et la violence auxquelles elles sont confrontées dans leur vie de tous les jours. Au-delà de la réponse à la crise, nous visons à renforcer le pouvoir, la résilience et l'autonomie de notre communauté.

La justice sociale, économique et raciale est au cœur de notre travail. Notre analyse de la justice de genre se concentre sur des questions qui sont souvent laissées en marge de l'activisme LGBTQ+ traditionnel, telles que l'incarcération et le complexe industriel carcéral, la résistance à l'embourgeoisement, le sans-abrisme et l'accessibilité au logement, la justice reproductive, les droits du travail et le chômage.